Invincible

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Vince Papale vient de perdre sa femme et son travail. Grand fan des Eagles, l’homme se voit un jour intégrer cette célèbre équipe nationale de football américain. Ses rêves les plus fous se réalisent alors. – Allociné

Invincible nous raconte l’histoire atypique mais vraie de Vince Papale même si elle est romancée. C’est loin d’être un film exceptionnel mais il se laisse regarder. Je ne suis pas ennuyé pendant les 1h40 de film. Comme je suis amateur de football américain, ça aide surement mais les autres peuvent quand même se laisser prendre. Mark Wahlberg campe le rôle principal plutôt bien même si ce n’est surement pas le rôle de sa vie et le scénario est assez intéressant car l’histoire de Papale est unique dans le monde du football et même du sport en général. C’est surtout ça qui donne un intérêt au film. Invincible est un film moyen surtout conseillé au fan de football américain.

Vinsanity

The Machinist

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Trevor Reznik est ouvrier dans une usine. Un métier répétitif, fatiguant, usant, au milieu d’un bruit assourdissant, où la moindre inattention peut avoir des conséquences dramatiques. Une attention que Trevor a du mal à maintenir, car il est très fatigué. En fait, Trevor n’a pas dormi depuis un an.
Il partage ses nuits entre la cafétéria de l’aéroport, où il retrouve Marie, la serveuse, et l’appartement de la prostituée Stevie.
Depuis quelque temps, la vie de Trevor devient de plus en plus étrange. Qui laisse des messages codés dans son appartement ? Pourquoi Marie ressemble-t-elle tant à sa mère ? Quant à Stevie, elle semble bien connaître le nouvel employé de l’usine, Ivan. Pourquoi ne lui a-t-elle rien dit ? Un homme d’ailleurs très étrange, cet Ivan. Inquiétant, dérangeant, il semble surveiller sans cesse Trevor…

The Machinist n’est un film excellent mais tout y est particulier, voire même dérangeant pour certaines choses. Le scénario est tordu et la réalisation de Brad Anderson est très bonne. Elle renforce l’effet dérangeant: tout est sombre et même quand il y a des scènes plus lumineuses, on dirait qu’elles sont voilées. Cela donne une impression étrange. Mais le plus dérangeant est de loin le personnage de Trevor Reznik interprété par Christian Bale qui a perdu 28 kilos en trois mois pour le rôle. Il est d’une maigreur inhumaine. Une phrase du film résume bien sa situation: « Si tu étais plus maigre, tu n’existerais pas. » Bale s’est vraiment investi dans son rôle et on le sent, il nous offre interprétation impressionnante. Le tournage a vraiment dû être éprouvant pour lui. The Machinist n’est pas exceptionnel et n’est pas non plus nul. En fait je ne sais même pas comment le qualifier mais une chose est sure, la prestation de Christian Bale vaut le détour.

Vinsanity

Le Prestige

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Londres, au début du siècle dernier…
Robert Angier et Alfred Borden sont deux magiciens surdoués, promis dès leur plus jeune âge à un glorieux avenir. Une compétition amicale les oppose d’abord l’un à l’autre, mais l’émulation tourne vite à la jalousie, puis à la haine. Devenus de farouches ennemis, les deux rivaux vont s’efforcer de se détruire l’un l’autre en usant des plus noirs secrets de leur art. Cette obsession aura pour leur entourage des conséquences dramatiques… – Allociné

Le Prestige est à l’image du sujet qu’il traite, la magie: tout simplement incroyable. Un régal pendant plus de deux heures. Un tour de magie se fait en trois actes: le premier est « la promesse », le magicien vous montre quelque chose d’ordinaire que ce soit un objet ou un animal ou même un homme. Le deuxième acte est appelé « le tour ». Le magicien prend cette chose ordinaire et lui fait faire quelque chose d’extraordinaire. Mais ça ne nous suffit pas, il faut la faire réapparaitre, c’est pourquoi il y a le troisième acte: « le prestige ». Christopher Nolan nous prouve une fois de plus qu’il est l’un des réalisateurs et scénaristes les plus doués du cinéma mondial. Tous ses films sont géniaux: Memento, Batman Begins ou encore The Dark Knight. Le Prestige ne déroge pas à la règle pour notre plus grand plaisir. Son scénario s’inspire du livre éponyme de Christopher Priest: il met en scène la grande rivalité entre deux magiciens: Robert Angier (Hugh Jackman) et Alfred Borden (Christian Bale) de façon remarquable. Ces deux acteurs sont tout bonnement excellents et sachant qu’ils assurent tous les deux plusieurs rôles, c’est encore plus remarquable. Ils forment un duo très efficace et ils sont accompagnés par de grands noms: Michael Caine, Scarlett Johansson et David Bowie, tous les trois très bons. Quant à sa réalisation , elle est de très grande qualité, son film est fait en trois partie: la promesse, le tour et le prestige… Le Prestige est à ne rater sous aucun prétexte.

Vinsanity

Memento

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Leonard Shelby ne porte que des costumes de grands couturiers et ne se déplace qu’au volant de sa Jaguar. En revanche, il habite dans des motels miteux et règle ses notes avec d’épaisses liasses de billets.
Leonard n’a qu’une idée en tête : traquer l’homme qui a violé et assassiné sa femme afin de se venger. Sa recherche du meurtrier est rendue plus difficile par le fait qu’il souffre d’une forme rare et incurable d’amnésie. Bien qu’il puisse se souvenir de détails de son passé, il est incapable de savoir ce qu’il a fait dans le quart d’heure précédent, où il se trouve, où il va et pourquoi.
Pour ne jamais perdre son objectif de vue, il a structuré sa vie à l’aide de fiches, de notes, de photos, de tatouages sur le corps. C’est ce qui l’aide à garder contact avec sa mission, à retenir les informations et à garder une trace, une notion de l’espace et du temps. – Allociné

Memento est un film on ne peut plus étrange puisque fait à l’envers. La première scène du film en est la dernière dans l’ordre chronologique, puis au fur et à mesure on voit ce qu’il se passe avant et on comprend le pourquoi de la première scène. C’est très déroutant au début mais tellement captivant qu’on est littéralement pris du début à la fin parce qu’on veut comprendre. Dans tous les films on veut savoir ce qu’il va se passer, là c’est l’inverse: on sait ce qu’il va se passer et on est dans la même situation que Leonard: on ne sait pas ce qu’il s’est passé avant comme si on avait perdu la mémoire. L’autre particularité est l’alternance des scènes en couleurs avec les scènes en noir et blanc. Mais il ne faut pas en avoir peur, ce n’est pas du tout dérangeant. L’excellent scénario a été écrit par les frères Christopher et Jonathan Nolan, le plus connu étant Christopher pour la réalisation de Batman Begins, The Dark Knight ou encore Le Prestige. Il assure également la réalisation de Memento et de quelle manière. L’idée de faire le film à l’envers est la sienne et il a complètement réussi son pari. C’est sur qu’il faut s’accrocher pour ne pas perdre le fil de l’histoire mais son concept est originale et très prenant. Du côté des acteurs, le rôle principal de Leonard Shelby est tenu par GuyPearce et il est accompagné par Carrie-Anne Moss et Joe Pantoliano (vu tous les deux dans Matrix). Ils sont tous les trois très bons, très convaincant, avec tout de même une mention spéciale pour Guy Pearce. Mark Boone Jr (Sons of Anarchy) assure un second rôle. Il y a plusieurs interprétations de la fin du film, après vous être fait la vôtre, je vous invite à aller sur wikipédia pour voir l’analyse du film, ça vaut le coup d’y jeter un oeil. Memento est un film immanquable à voir absolument. Son originalité vaut vraiment le détour.

Vinsanity

Le Livre d’Eli

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Dans un futur proche, l’Amérique n’est plus qu’une terre désolée dont les villes sont des ruines et les routes autant de pièges infestés de bandes criminelles. Depuis des années, Eli voyage seul, se protégeant des attaques et se battant pour trouver de quoi survivre. Lorsqu’il arrive dans ce qui fut autrefois la Californie, Eli se heurte au redoutable Carnegie, un homme qui ne recule devant rien pour imposer sa volonté à la petite communauté qu’il contrôle. Eli fait aussi la connaissance de la très belle Solara et découvre que Carnegie compte bien étendre sa sombre domination à toute la région. Eli parvient à échapper de Carnegie, mais Solara l’a suivi… Même s’il est décidé à poursuivre sa route en solitaire, Eli comprend qu’il ne peut abandonner la jeune femme. Pour elle, il va prendre des risques qu’il n’a jamais pris pour lui-même. Mais Carnegie est sur leurs traces et alors que se profile l’inéluctable affrontement, Eli va prendre conscience qu’il a le pouvoir de faire bien plus que sauver une femme et sa propre vie : son destin est de redonner l’espoir, de sauver le futur en soufflant sur les braises d’une humanité qui n’attend que l’étincelle… – Allociné

Le Livre d’Eli est un film post-apocalyptique qui m’a sur quelques points fait penser à La Route: le décor et les couleurs grisâtres, l’envie des personnages d’aller vers l’ouest ainsi que le cannibalisme même si il est moins important que dans La Route. Mais les ressemblances s’arrêtent là. Le Livre d’Eli m’a laissé une impression bizarre, je l’ai trouvé bien et décevant à la fois. A la sortie de la salle il vous laisse des questions sans réponses à cause de certaines incohérences. Le concept n’est pas mauvais et les acteurs portent le film sur leurs épaules donc ça passe. Eli est interprété par Denzel Washington qui est comme à son habitude très bon et Gary Oldman est lui aussi très convaincant dans le rôle de Carnegie. Ils sont accompagnés par Mila Kunis qui interprète Solara donc de ce côté tout va bien. Le scénario est plutôt bon, montrant l’importance des livres et donc plus généralement de la culture dans la vie des hommes à travers Eli et son livre si important. Il y a aussi en toile de fond la religion; elle peut être un guide mais également une arme puissante suivant les situations et les personnages d’Eli et Carnegie nous le prouve. Mais la réalisation des frères Hugues est à l’image de leur film, alternant le bon avec le moins bon. Les scènes d’actions sont bien faites, notamment le maniement du sabre de Denzel Washington qui s’est entrainé et qui fait tout lui-même et certains plans sont vraiment beaux mais je trouve qu’ils abusent des scènes au ralenti tout le long du film et c’est bien dommage car le rythme en devient trop lent. Le Livre d’Eli est donc un film particulier, à voir pour se faire son propre avis.

Vinsanity

Le Plus beau des combats

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En 1971, dans une école secondaire de Virginie, des étudiants de couleur de peaux différentes sont intégrés dans le même établissement scolaire. Cette décision a pour effet d’exacerber les tensions raciales déjà existantes dans la communauté, surtout lorsque l’entraîneur blanc de l’équipe de football comprend qu’il devra œuvrer sous la supervision d’un afro-américain. Les deux hommes apprennent pourtant à se respecter, malgré leurs tempéraments fort différents, si bien que la leçon permet d’inculquer aux joueurs des valeurs qui font d’eux des champions respectés. – Wikipedia

Le Plus beau des combats est avant tout un film sur l’égalité et la tolérance. Il se base sur l’histoire vraie de cette équipe de football américain, même si vous n’aimez pas ce sport, ce film vaut vraiment le coup d’être vu pour le message qu’il délivre. Ce n’est pas un chef d’œuvre sur le plan cinématographique mais il dégage quelque chose qui vous prend et qui ne vous lâche plus jusqu’à la fin. Les acteurs jouent tous leur rôle efficacement avec en chef de file un Denzel Washington comme toujours très bon. Pour citer quelques noms il est accompagné par Will Patton, Ryan Hurst (Sons of Anarchy) et Wood Harris. Ce film est une belle leçon de vie et étant en plus amateur de football américain, j’ai beaucoup aimé. Le Plus beau des combats est moralisateur et bien fait, un film à voir et à revoir avec toujours autant de plaisir.

Vinsanity

Invictus

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En 1994, l’élection de Nelson Mandela consacre la fin de l’Apartheid, mais l’Afrique du Sud reste une nation profondément divisée sur le plan racial et économique. Pour unifier le pays et donner à chaque citoyen un motif de fierté, Mandela mise sur le sport, et fait cause commune avec le capitaine de la modeste équipe de rugby sud-africaine. Leur pari : se présenter au Championnat du Monde 1995… – Allociné

Invictus est un film attendu car il marque le retour de Clint Eastwood un an après Gran Torino, et ses retrouvailles avec Morgan Freeman après Million Dollar Baby en 2004 et Impitoyable en 1992 qui avaient tous les deux été  de grandes réussites puisque récompensé de quatre Oscar chacun. L’avenir nous dira si l’histoire va se réitérer. En tout cas, Invictus est une réussite, à la fois bien fait et cultivant puisqu’il nous apprend des choses sur Nelson Mandela et la fin de l’apartheid. Clint Eastwood nous offre une réalisation efficace bien que parfois un peu lente dans le rythme mais les scènes de rugby sont largement réussies. On est immergé au centre du terrain et c’est tant mieux. C’est une bonne surprise car on sait que les américains ne sont pas très amateurs de rugby. Côté acteurs, Nelson Mandela ayant affirmé qu’il ne voyait que Morgan Freeman dans son rôle, on le comprend car Freeman nous livre vraiment une bonne prestation, symbole de la fin de l’apartheid et de tolérance. Le rôle du capitaine des Springboks, l’équipe sud-africaine de rugby, est bien campé par Matt Damon qui fait bien le peu qu’il a à faire. Invictus est un beau film nous rappelant que Nelson Mandela est un homme à part qui mérite tout notre respect. A voir

Vinsanity